Dernièrement j'ai découvert pas mal de podcasts sur le sujet des "croyances limitantes" et avant d'écouter des discours à ce sujet, j'avoue ne m'être jamais interrogée sur le fait qu'on pouvait vraiment se limiter à agir à cause de nos croyances.



En fait, on se trouve sans cesse des excuses pour rester bloqué dans une situation tout en se plaignant et n'agissant pas. C'est non seulement frustrant mais vraiment gênant pour notre évolution puisqu'on se limite à laisser ces croyances s'ancrer jusqu'à ce qu'elles deviennent des vérités ultimes.

Par exemple, est-ce que vous vous êtes déjà dit : "il faut travailler dur pour subvenir à ses besoins"?

Si oui, il s'agit d'une croyance limitante. Cette croyance vous dit : "vous ne pouvez pas subvenir à vos besoins si vous ne vous acharnez pas dans votre travail" mais ça se saurait si c'était le cas, car vous voyez bien que les ouvriers bossent dans des conditions difficiles et n'obtiennent pas forcément gain de cause.

Vous pouvez éprouver de la joie dans le travail que vous effectuez sans avoir cette croyance que ce soit difficile mais pour cela, il faut vraiment commencer à en prendre conscience et faire un travail de fond sur vous-même. Je ne vais pas développer tout un dossier à ce sujet car c'est assez long mais en faisant des recherches, vous aurez davantage de réponses à vos interrogations.

Pour ma part, il fut un temps où j'avais cette croyance bien ancrée en moi (je ne la remettais jamais en cause puisque, selon moi, c'était une vérité ultime à l'époque). Et forcément, je n'attirais que des boulots où c'était éprouvant, où je ne m'épanouissais pas à 100%.
Puis, un jour, j'ai eu un déclic, un éclair de clarté, j'ai mis du temps à ancrer cette "nouvelle" vérité, et à partir de cet instant, aussi étrange que cela puisse paraître, j'ai réussi à mettre de côté près de 10 000€ en à peu près 4 mois tout en m'amusant alors qu'avant cette prise de conscience, j'avais bossé dur pendant 3 ans dans une entreprise où j'avais économisé à peu près la même somme (mais en 3 ans du coup et ce, avec acharnement lol). Car oui, avant cette prise de conscience, je n'avais jamais pris le temps de re-questionner mes croyances limitantes.

Il faut savoir que je suis très peu patiente envers les personnes qui se plaignent sans cesse d'une situation et qui ne vont rien changer à ladite situation. Selon moi, ruminer, blâmer une situation est une perte de temps car il s'agit d'énergie dépensée dans des "actions" qui ne mènent à rien. Autant, si on se plaignait en ayant la conscience qu'on changerait la situation, ce peut être bénéfique mais honnêtement j'entends plus de personnes se lamenter sur leur sort en n'agissant jamais plutôt que de changer ce qui ne va pas sur leur perception des choses OU sur une situation donnée. Dès que je me vois commencer à me plaindre, je redirige cette énergie vers quelque chose de plus gratifiant pour mon bien-être et pour mon évolution personnelle (ou pour développer une compétence).

Aucune cage n'existe sans qu'une part de nous soit d'accord pour la faire exister. Une croyance, c'est un peu comme une prison mentale que nous nous créons inconsciemment à cause de ce que notre entourage a pu nous rabâcher durant toute notre existence. "Il faut ÇA pour réussir" mais quelle est votre perception de la réussite au juste?

Re-questionner ses croyances limitantes vous permet aussi d'évaluer ce qui vous permet d'être en paix avec vous-même (et éviter de déverser votre seau de doléances dans les oreilles de votre prochain, chose que je ne peux plus tolérer lol)

Est-ce que vous vous êtes déjà posé la question de ce qui vous rendrait heureux (en dehors de ce que la société peut vous dicter) et pourquoi le fait de l'obtenir vous rendrait heureux (en dehors de ce que les autres peuvent vous dire)?

Souvent, on a tendance à suivre un modèle qu'on nous a rabâché durant toute notre vie (un peu à cause de la société mais aussi à cause du modèle parental)
Mais qui dit que c'était ce dont vous aviez besoin initialement? Et si vous en avez réellement besoin, interrogez-vous sur la manière de l'obtenir en changeant vos habitudes, votre perception des choses ou votre situation actuelle.

J'ai remarqué que les seules fois où j'avais vraiment besoin de quelque chose de superflu c'était parce que je m'étais laissé influencer par le besoin de l'avoir. Un peu comme si quelqu'un avec la dernière Porsche vous jugeait de n'avoir qu'une Clio. Mais quel genre d'humain sommes-nous pour juger de ce qui a de la valeur et qui est bon pour l'autre ?

Parmi les croyances qui m'ont été refourguées par la société, on m'a longtemps laissé croire qu'il fallait que je fasse un enfant pour être heureuse. Un peu comme si vous n'aimiez pas les choux de bruxelles et qu'on vous persuadait que si, si, si vous en mangez, ça va vous rendre heureux. Et pendant longtemps, je m'étais laissée convaincre par cette perception des autres, alors qu'au fond j'était intimement persuadée que ce n'était pas ce que je souhaitais. Mais maintenant, je suis vraiment reconnaissante d'être alignée avec mes envies !

En fait, tout est très personnel et on ne possède pas les même envies, les mêmes sensibilités, les même goûts, tout simplement. C'est important de respecter les opinions de chaque personne tout comme c'est aussi important de vous éloigner de celles qui ne partagent pas les mêmes opinions ou vision des choses que vous, juste parce que vous ne parlez pas le même language et c'est OK. Il n'y aucun mal à le faire.

Je suis tombée sur une citation qui m'a beaucoup plu :
"If you don't have a Life philosophy, one will be given to you by people who are trying to sell you something"

Voilààà, mon monologue est clos !

Se libérer de ses attentes, est-ce si simple?
Pour moi, avoir des attentes n'est pas forcément très sain pour l'esprit, mais je vais vous dire ce qui me gêne à ce sujet.

Par définition, les attentes créent une dépendance, une envie, un désir, un espoir que quelque chose tourne d'une façon particulière. Nous aurons donc tendance à vraiment nous accrocher à quelque chose dont nous ne pouvons pas contrôler l'issue.

Et oui, il faut bien se l'avouer, nous n'avons aucun contrôle sur ce que l'avenir nous réserve.
Par conséquent, quand nous avons des attentes, nous devenons automatiquement notre pire ennemi. Nous nous nuisons à nous-même en construisant une situation où, pour commencer, nous nous faisons du souci à l'avance et où pour finir, nous sommes déçus si les choses ne se passent pas comme nous l'espérions.
Et même si les événements se déroulent de la manière espérée, nous n'avons pas le temps d'en profiter, parce que nous sommes déjà en train de nous préoccuper de l'attente suivante.

Les attentes génèrent au fond de nous-même un besoin intense de contrôler toute chose ou/et toute personne de notre environnement - le climat, notre entreprise, notre vie amoureuse etc.

Non seulement l'avenir est incontrôlable mais la plupart des personnes et des événements de notre monde extérieur le sont également.

Les attentes nous enlèvent toute sérénité. Nous devenons littéralement obsédés par la façon dont les choses devraient se passer et nous nous transformons en maniques du contrôle.
Au lieu de nous appliquer à faire de notre mieux, puis à lâcher prise, nous passons nos nuits à réfléchir à ce que nous aurions pu (ou dû) faire pour que les choses soient différentes de ce qu'elles sont.

Nous n'avons jamais assimilé le fait que la réflexion après coup est utile si nous tirons des leçons de nos échecs, mais néfaste si elle nous fait ressasser ces même échecs.

Si nous réussissons à lâcher prise par rapport à la façon dont nous voudrions que les choses tournent, nous pouvons enfin nous détendre et être davantage en harmonie avec la réalité.

Vouloir que les choses soient différentes de ce qu'elles sont est la cause primordiale de notre souffrance. C'est notre attachement à ce que les choses soient autres que ce qu'elles sont qui les transforme en problèmes. L'attachement apporte la souffrance. Si l'on abandonne cet attachement, la souffrance disparaît.

Pour ma part, je vois toujours les portes fermées comme des opportunités, il y a tellement de possibilités dans la Vie qu'il serait dommage de se limiter. Nous pouvons apprendre à nous faire confiance pour faire face à tout ce qui arrive dans notre vie.

Par exemple, lorsque j'ai osé postuler à des jobs dans lesquels je n'avais aucune expérience (ça a été le cas en Nouvelle Zélande, lorsque j'ai postulé pour bosser dans un bateau), j'ai par avance déprogrammer ma volonté d'obtenir le job.

J'avais lâché prise par rapport à l'attente d'obtenir ce job (mon mantra à cet instant : "J'abandonne à l'Univers!" haha certains sauront de quoi je parle)
Je me suis dit : "si c'est fait pour moi, je l'obtiendrai" et s'il ne l'était pas, ce n'est pas grave, il y aurait quelque chose d'autre en réserve pour moi ou alors j'envisagerai de me tourner vers une autre direction puisque j'ai plus d'une corde à mon arc.

Et c'est assez drôle mais quand j'y repense, toutes les fois où je m'accrochais à désirer très fort quelque chose, non seulement j'étais prisonnière de ce désir mais je ne provoquais jamais l'opportunité et lorsque je lâchais prise en ayant aucune attente, c'était à cet instant là que l'opportunité se manifestait.

Que vous croyiez ou non en ces paroles, je suis sûre qu'en essayant de vous libérer de votre attachement à la conséquence de vos actions, vous vous éviterez des maux de tête à toujours repenser à chaque situation de votre existence.

J'espère que ça vous aidera ❤️

Pardon?


Evidemment, si on ne voit que le côté Instagram, le côté brillant, bien sûr que tout le monde peut faire rêver (moi la première! Mais je pense que, contrairement à certains, quand je vois que quelqu'un s'autorise à réaliser ce qui l'anime, je me dis qu'il l'a mérité pour en arriver là) mais je ne montre pas le côté moins glorieux qui est celui du monde des doutes, des frustrations et de l'acharnement au travail !

Car bien qu'on ait l'impression que je ne bosse pas, bien sûr que j'ai bossé/ bosse pour arriver à ce niveau !

D'ailleurs, pareil, j'ai un pote qui fait actuellement un tour du monde et ça fait bader à tout le monde mais, en fait, ce que vous ne voyez pas (ou plutôt ce que vous ne voulez pas voir) c'est qu'il a travaillé dur pour réussir à économiser.
Il a dû bossé 1 an non stop en tant que plongeur (donc oui, un métier considéré peu qualifié et qui peut être difficile pour certains) et que c'est ça qui lui a permis de financer son tour du monde donc sa vie de voyage au quotidien n'est pas arrivée toute seule comme par enchantement, vaudou ou sorcellerie.
Il n'a jamais perdu de vue ses objectifs et par conséquent, je trouve qu'il mérite amplement le voyage qu'il s'est autorisé à réaliser... J'appelle ça de l'acharnement passionnel haha

Je ne comprendrai jamais cette haine ou ce désir envieux qu'ont certains alors qu'on pourrait avoir de l'admiration pour l'effort qu'il a fourni pour parvenir à ses rêves. Si ça vous provoque de mauvaises émotions, finalement, ça ne regarde que vous et je pense qu'il est important de comprendre pourquoi d'ailleurs (*Freud mode ON* est-ce un désir refoulé? - vous avez 1h30 pour rendre une copie hahaha)

Après je ne dis pas qu'il faille "souffrir" pour obtenir ce qu'on souhaite, mais il faut savoir déjà :
1 - ce qui passe en priorité dans nos objectifs de vie (= ce dont on a réellement envie)
2 - ce qu'on est prêt à sacrifier (ou pour ceux qui n'aiment pas ce terme, quelles concessions on peut être prêt à accepter) pour parvenir à ce but

Je vais prendre un exemple tout bête mais c'est comme si ton rêve, c'était d'avoir un corps athlétique mais que tu adorais te gaver comme une oie de sucreries et de fast food. En fait y a un moment où tu peux pas avoir le beurre et l'argent du beurre, t'as compris??
Mais ce qui est génial quand tu veux VRAIMENT quelque chose, c'est que, finalement ça ne te paraîtra pas être une corvée que de supprimer les friandises (bon, de temps en temps ça fait pas de mal) puisque ton but d'avoir ce corps de sportif est tellement ancré en toi que tout te passera au dessus, tout sera fluide pour toi, tout sera facile et cela ira de soi.

Comme j'aime souvent me dire dans quelconque situation : ça peut être difficile mais c'est pas impossible ;) (bon après on éviter d'aller trop loin comme se dire "ça peut être difficile de devenir un dinosaure mais c'est pas impossible de l'être" *quoique*)

Pareil pour les sportifs de haut niveau, est-ce qu'on croit vraiment qu'ils se soient assis sur leur canapé 365 jours de l'année avec un paquet de chips à la main et que le Dieu des médailles d'or leur a béni de victoires successives ? Bon apparemment il y en a qui y croient ;)



Je sais qu'il y en a qui vont toujours dire "ah mais en même temps t'as la chance d'avoir ci et ça"
Chance oui et non, on te donne un outil à toi de voir comment t'en servir. Soit on te donne un truc de pacotille et tu es assez créatif pour le rénover et en faire une oeuvre d'art, soit on te donne une fourchette en or que tu ne sauras même pas utiliser à ton avantage.

J'aime bien penser à Nelson Mandela en me disant que cet homme est inspirant, il a été incarcéré en prison pendant 27 ans et en sortant, aucun sentiment de révolte ou de haine d'où l'obtention de son prix Nobel de la paix qui a permis de mettre fin au régime de l'Apartheid.
Ce côté "lutte pacifique" m'inspire énormément, honnêtement. Pourquoi cette référence? Je préfère voir le côté bienveillant de chaque situation et surtout, je me dis qu'il y a des figures telles que lui, qui ont montré qu'il était possible de "prendre sur soi" pour réussir à faire changer quelque chose et parvenir à cet état de paix (je ne dis pas que tout est rose, ni qu'il faille souffrir comme lui pour réussir à plaider des causes non plus mais j'espère que vous voyez où j'ai voulu en venir aka #onpeuttousêtredesbattantsetprêtsàsurmonterdesobstacles!)

(Bon après je sais qu'on est pas tous pareil et je peux comprendre que ce soit vraiment dur de voir toujours le côté positif des choses mais chacun son choix de vie. Et heureusement d'ailleurs qu'on soit tous différent ça permet d'avoir une balance et rééquilibrage entre humains lol)

Tiens, je pose ma citation au milieu de nulle part juste histoire de :



Une autre question à se poser c'est : si c'est si dur de parvenir à cet idéal (quand on pèse le pour et le contre de la situation), est-ce que j'en ai réellement l'envie finalement ? Bon alors, il va falloir savoir 🙂

Soit on trouve une solution pour ne pas "souffrir" (= être malin en trouvant des astuces pour se rémunérer comme par exemple le marketing d'affiliation ou autre) ou alors on retrousse ses manches et on fonce dans ce qui nous paraît être LA solution !

Tiens d'ailleurs, je viens de me rappeler que j'avais rencontré une fille (qui est ensuite devenue mon amie 💙) pendant mon voyage en Polynésie qui faisait aussi un tour du monde et qui m'a raconté son histoire hyper touchante.
Elle travaillait dans une usine dans le Sud de la France à empaqueter des emballages donc conditions de travail horribles mais elle n'a pas lâché. Le facteur déclencheur de son désir de tour du monde, ça a été le décès de son père qui aurait aimé voyager dans certains pays avec elle mais qui n'a jamais pu le faire à cause de sa maladie.
Elle s'est donc mis en tête qu'il fallait qu'elle fasse ces voyages à la mémoire de son père, elle a donc continué à bosser dans l'usine pour financer son voyage et a réussi à quitter son poste pour se lancer dans l'aventure. Au moment où je l'avais rencontré, ça faisait déjà plus d'un an et demi qu'elle ne faisait que voyager sans travailler alors je trouvais ça tellement inspirant !

S'agissant de mon cas, il est différent de ceux cités plus haut car je n'ai pas fait de boulot pénible à mes yeux (c'est juste que c'était un boulot de bureau spécialisé dans le transport qui ne résonnait pas totalement dans mon coeur) mais j'y trouvais mon compte à rester sans avoir d'objectif particulier.
3 ans et 7 mois dans une boîte qui m'a permis de parler désormais espagnol (car j'avais des collègues et des clients d'origine espagnole) et ça, c'est vraiment quelque chose dont je suis reconnaissante car sans cette expérience, je n'aurai jamais pu atteindre un tel niveau.
Alors certes, ce n'était pas le métier de mes rêves mais j'y trouve beaucoup de positif dans cette expérience d'autant plus que j'étais très soudée avec mes collègues et que j'avais l'impression d'avoir une seconde famille. Donc, même si certains jours pouvaient paraître interminables tant le travail était immense (nous étions une petite équipe et avions beaucoup de responsabilités), je peux réellement dire que ça m'a beaucoup apporté.

Et quand un moment donné, j'étais au bord du burn out, je savais que je devais m'évader quelque part très loin d'ici pour respirer (du coup, le plus loin que j'ai pu faire, c'était la Nouvelle Zélande haha).

Quand j'ai décidé de sauter le pas, j'ai demandé une rupture conventionnelle qui a fini par être accordée (non sans peine! et je remercie mes collègues qui m'ont soutenu à 1000000%).

En tout cas, je considère avoir tout autant donné de mon âme et avoir autant mis de coeur à l'ouvrage que mes potes qui ont des cas différents du mien 🙃

Sinon pour vous la faire courte, lorsque j'étais en Nouvelle-Zélande, j'ai trouvé du boulot à Queenstown (voir articles précédents sur ce que j'ai fait comme job) et il y a eu un mois entier où j'ai dû bosser près de 70 heures par semaine car je cumulais 2 jobs (après, dès que j'ai quitté l'un des 2 jobs, je suis passée à "entre 30 à 60 heures/semaine") et là-bas j'étais payée à l'heure donc autant dire que je me suis décarcasser pour faire un max d'heures et empocher un jackpot qui m'a ensuite permis de voyager en Polynésie et au Japon (parce qu'au fond y en a encore qui vont me dire "tu fais rêver" alors je vous demande si ça vous branche de rêver comme moi pour vous autoriser à atteindre un objectif ?)

Voilà voilà, la bise, au plaisir

L'autre jour, alors que je revenais à Auckland (la ville où j'ai atterri pour la première fois en Nouvelle-Zélande et où j'ai fait mes premiers pas), je repensais à mes tout tout débuts en Nouvelle Zélande et me suis souvenue des ressentis que j'avais à ce moment là : manque de confiance en mes capacités, insécurité, solitude, pas à ma place, peur de ne pas réussir, doutes sur mes objectifs.

Et là j'ai eu ce déclic : si je m'étais faite totalement confiance au moment où j'avais eu ces peurs, ça m'aurait évité bien des angoisses et des pensées négatives (ainsi que des insomnies pour rien 😂).

Je n'avais pas à m'inquiéter puisque tout ce qui trottait dans ma tête n'était que le fruit de mon imagination. Rien de tout ce que j'avais imaginé n'est arrivé, et d'ailleurs tout s'est, non seulement parfaitement bien déroulé, mais plus encore, c'était mieux que ce que j'ai pu m'imaginer.

Parfois, il suffit juste de faire ce changement de conscience (négatif vers le positif) et choisir de voir qu'on mérite le meilleur. Nul besoin de se dénigrer ou de s'infliger des peines qui ne sont, la plupart du temps, que le fruit de nos pensées.

Que signifie "se faire confiance" ? C'est se dire que si nous savons que de meilleures choses sont à venir et que nous gardons l'espoir en restant positif, de belles choses ne tardent qu'à se manifester.

Même si j'appréciais tous ces moments passés avec mon entourage, et même si La Vie était agréable, il y avait ce petit quelque chose qui bloquait chez moi, une envie de me rencontrer et de découvrir ce dont j'étais capable en dehors de mon pays natal.

J'avais pas mal de "projets" réalisables dans ma Bucket List mais c'est comme si je m'auto-sabotais en essayant à tout prix de ne pas les réaliser bien que ce soit des rêves qui me tenaient à coeur et qui, en outre, étaient atteignables si je m'en donnais les moyens et si j'y mettais un minimum d'effort.

Entres autres, il y avait l'idée de vivre à l'étranger, ce que j'ai pu réaliser en Nouvelle Zélande pour la première fois (voir précédent post) et vraiment, le fait d'avoir pris cette décision seule reste l'une de mes plus grandes fiertés (et ensuite c'est le fait d'avoir obtenu mon permis à l'international hahaha, et oui ça paraît bête mais ces minuscules victoires me rendent réellement joyeuses 🤣) car je ne pensais pas que ce serait aussi "facile". "Facile" dans le sens où il suffit de le vouloir coûte que coûte (sans se laisser envahir par ses pensées de doutes ou de peurs) pour le réaliser même si cela prendra du temps.

Nous avons toujours le CHOIX. Le choix de nous trouver des excuses et nous plaindre constamment de notre vie ou le choix de voir des opportunités, de regarder ce qui est positif autour de nous plutôt que de se focaliser sur le négatif. C'est sûr qu'il est plus facile de faire le choix de se laisser aller, de voir le mal partout que de choisir de se motiver et de mettre de la passion dans tout ce que vous entreprendrez. Mais la bonne nouvelle, c'est que la décision reste entre vos mains 😉
Nous avons aussi parfois tendance à vouloir que quelqu'un nous donne l'impulsion mais le problème réside dans le fait que si nous sommes dans cette attente constante, nous finissons par ne jamais réaliser ce dont nous avons réellement envie.

Si vous avez des projets (quelqu'il soit), le plus difficile sera de sauter le pas et surtout d'avoir confiance en vous tout le long. Faites le pour vous, pas pour les autres.

Evidemment, il peut arriver que certaines personnes vous jugent tout le long de votre parcours (pour ma part, il n'y a que des personnes qui me soutiennent donc je suis super reconnaissante à ce niveau là - et puis celles qui ne sont pas aptes à comprendre de toute façon, je n'ai pas le temps de les écouter finalement 😂) mais si vous êtes en phase avec ce que vous désirez, il n'y a pas de mal à ce qu'on vous juge car il ne s'agit que de leurs opinions, de leurs peurs, de leurs perceptions, de pensées qui sont différentes des vôtres.

Vivez votre vie mais évitez d'être contrarié des jugements qu'on peut émettre à votre égard car ce ne sont que des personnes qui parlent de leurs propres peurs ou de leur mal-être intérieur. Comprenez qu'ils n'ont pas le même chemin de vie que celui que vous percevez (et c'est totalement OK) et cela vous permettra de profiter d'un état de bien-être inébranlable, car vous serez non seulement compréhensifs (car encore une fois, ce sont leurs perceptions de leur chemin de vie) mais aussi imperméables à leurs critiques.

Je vais vous parler du cas de mon voyage en 🇵🇫 Polynésie Française 🇵🇫 et plus précisément dans les îles de Tahiti, Mo'orea et Bora Bora. C'était un voyage qui me tenait particulièrement à coeur et figurait en TOP 1 de ma bucket list.

Pour certains, ça paraît vraiment absurde mais c'était un rêve qui me tenait vraiment à coeur !

Maintes et maintes excuses pour ne pas entreprendre ce voyage, pour repousser ce projet et continuer d'idéaliser ces lieux en regardant des photos, des vidéos ou des reportages.
Le conseil c'est d'essayer de toujours aller au bout de ce que nous avons envie de réaliser pour ne plus se frustrer et ne plus désirer, ni avoir de regrets. Car finalement, la réalité peut être différente de ce que vous cherchez réellement. A la base, je me souviens m'être dit "j'aimerai bien vivre et chercher du travail en Polynésie!" mais une fois là-bas, je réalisais que vivre là-bas n'était pas pour moi. Pour les vacances c'est génial mais pour y vivre, il n'y a pas grand chose à faire (du moins pas énormément d'activités variées en ce qui me concerne). C'est donc super d'avoir pu effectuer ce voyage pour m'en rendre compte !

En faisant ce qui nous donne envie, nous finissons par nous sentir accomplis parce que nous nous récompensons d'entreprendre nos rêves jusqu'au bout mais aussi parce que nous finissons par arrêter de toujours désirer d'être constamment ailleurs (enfin je parle pour ma part mais mes pensées peuvent toujours vous aider 😊). J'arrive davantage à vivre dans le moment présent et savoir ce que je désire réellement.

En août 2019, quand je parlais de cette envie irrépressible d'aller en Polynésie, des amies (cc Louise & Krys) m'ont ouvert les yeux : si je ne profitais pas de l'opportunité maintenant (c'est-à-dire, le fait d'être à côté, car j'étais en Nouvelle Zélande 🇳🇿 à cet instant), ce ne sera jamais. Je vivrai avec ce regret de ne pas avoir pu le faire alors que j'avais la capacité de le réaliser. Et surtout, à partir du moment où j'avais envie de réaliser, je savais que je mettrai tout en oeuvre pour que le budget suive (c'était le plus gros point noir pour la réalisation de ce projet). Au final, si vous sautez le pas avec une date butoir, vous n'aurez pas d'autre choix que de tout mettre en oeuvre pour vous confronter la réalisation de votre projet. Mais avant tout c'est aussi de se dire qu'il n'y a pas de moment pour sentir d'être prêt pour sauter le pas : sautez le pas et C'EST TOUT. Le reste suivra car vous avez sauter le pas pour quelque chose qui vous tenait à coeur.

J'ai aussi remarqué que, plus je réalisais ce dont j'avais envie, plus j'attirais de belles opportunités. Finalement, plus j'étais en phase avec ce que je désirais et plus j'obtenais. Et il faut vraiment l'expérimenter pour le comprendre et ressentir cette sensation. L'abondance attire l'abondance car dès lors que vous suivez l'élan de votre coeur pour tout ce que vous entreprendrez, plus vous prendrez des "risques" en faisant ce qu'il vous plaît et en abandonnant vos peurs.

Poursuivre ses rêves, c'est être en paix avec soi-même et ne plus envier la vie des autres, ni même regarder ou se préoccuper de la vie des autres, ni se prendre la tête, ni celles des autres parce qu'on est bien avec soi, on sait où l'on va et on sait ce qu'on veut. Finalement, il faut bien se connaître tout simplement.

A partir du moment où nous savons vraiment ce que l'on veut (sans l'influence de nos tiers), c'est ça qui nous donnera l'énergie d'avancer malgré peut-être les tracas qu'on rencontrera sur le chemin.

Et parfois ça signifie faire des sacrifices et accepter de ne pas se sentir toujours au mieux pour réaliser son objectif (pour ma part, c'était travailler pendant 1 mois 70/heures semaine donc no life ^^ mais quelle belle récompense par la suite !)

Je parle surtout de ma propre expérience car depuis que j'ai été en Polynésie et que j'ai pu expérimenter tout ce que je voulais expérimenter à l'étranger, je n'ai plus ces sentiments d'envie d'ailleurs constantes car j'ai eu ce sentiment "d'accomplissement". Mais j'ai surtout remarqué que depuis que je suivais mes envies, j'étais toujours heureuse et en phase avec ce que je vivais au quotidien.

Alors, mon conseil c'est de vous lancer dans la réalisation de vos envies sans avoir cette peur de "perdre" (oui car je connais trop ce sentiment de perdre son CDI, son appartement etc) car vous allez gagner au change mais vous ne vous ne le saurez qu'en sautant le pas ;)

Petite galerie de mon itinéraire de voyage en Polynésie :

Le Belvédère de To'atea à Moorea

Il y a quelques semaines, pendant que nous prenions un café au Bathhouse (un restaurant dans lequel nous avions pris l'habitude de nous retrouver avec une amie -Coucou Louise M.- 😘), nous dressions le bilan de ce que nous avions vécu à Queenstown (cette ville de Nouvelle Zélande où nous avions décidé d'élire domicile durant quelques mois).

Le Bathhouse :
Et alors, que vous le croyez ou non, tout est arrivé au parfait timing.

J'ai trouvé un logement en 1 jour au centre de Queenstown avec balcon et vue sur la montagne (message envoyé sur une annonce le matin, visite le soir-même et la chambre m'était déjà garantie), j'ai trouvé ma colocataire parfaite le lendemain et j'ai trouvé mon coup de foudre amical le surlendemain (même pas eu le temps de ressentir quelconque solitude 😸). 

A partir du moment où j'ai lâché prise en me disant "bon au pire, si je ne peux pas réaliser ces projets, c'est que je doive concentrer mon énergie ailleurs", je réalise que cette pensée m'a vraiment permis d'attirer des opportunités improbables.

Pareil pour la recherche de job, je me souviens m'être dit en France avant de partir "oh dis donc j'aimerai vraiment travailler sur un bateau en Nouvelle Zélande, ce serait une expérience vraiment différente des jobs de bureaux que j'ai pu faire en France" mais dans ma tête, ce n'était qu'un rêve impossible à atteindre du coup, je n'ai pas rêvé de cette éventualité plus longtemps, cette pensée m'avait juste traversé l'esprit et s'est ensuite évaporée dans l'Univers.

Au final, l'opportunité s'est présenté à moi lorsque j'ai décidé de lâcher prise, de ne plus contrôler et d'accepter la situation car "je sais que c'était ce que je devais vivre et que l'Univers me plaçait exactement là où je devais être". Chaque instant vécu vous aide dans votre progression. (Il faut aussi décider de prendre des actions évidemment!) 

Le TSS Earnslaw, vue du bateau en panorama et Walter Peak :






Tout s'est déroulé de manière quasi parfaite même dans les moments difficiles. "Parfaite" dans le sens où chaque instant est un moment d'apprentissage et qu'après coup, je comprends pourquoi j'ai dû traverser ces phases.

Bref, avec le recul, je comprends pourquoi chaque expérience (positive ou négative) a un sens : m'aider à mûrir, davantage me faire confiance, apprendre de mes erreurs pour ne plus les reproduire, comprendre que de meilleures opportunités se préparent. J'ai appris à savourer le moment post-souffrance comme une renaissance !

Au final, si nous avons la patience de nous dire "Voyons voir, je me demande ce que cette expérience va m'enseigner", nous parviendrons à vivre dans un esprit d'aventure et de découverte du mystère, plutôt qu'avec un sentiment de peur, de manque, de désarroi ou d'impatience.

Chaque chose en son temps. Lorsque vous traversez une mauvaise passe, dites vous bien que les beaux jours reviendront si vous gardez l'espoir en vous et si vous gardez l'envie de vous battre pour le meilleur.

Ayez confiance en votre instinct (ou intuition), Tout arrive au parfait timing !

Et voilàà, un nouveau titre de blog vient d'être fraîchement crée yeehaw !! Le titre est avant tout évocateur de la rencontre de soi, de l'ouverture envers le monde mais aussi des découvertes culinaires ou de destinations de voyage. J'avais envie de ré-intituler ce blog cette fois-ci en français pour me rapprocher davantage de ma langue maternelle (eh oui même si ça ne se voit pas avec ma face de jaune minion, le français est bel et bien ma langue maternelle)

Cet article déballera des détails de ma vie très personnelle de suricat qui n'intéresse personne d'autre que Mohammed (aka "Moi-même" pour les intimes connaisseurs haha)



Finalement, même si ce post s'adresse à d'autres personnes, il m'est avant tout destiné personnellement, pour me rappeler à quel point derrière chaque difficulté se cache une opportunité.

Pour ceux qui ne le savent pas, je vis actuellement en Nouvelle Zélande depuis presque 9 mois maintenant (oh mein gött, ça passe vite, j'aurai jamais pensé rester si longtemps) !

Petit retour en arrière pour comprendre un peu mon parcours :

Avril 2018 :
À cette période de ma vie, je me sentais embourbée dans ma routine. Au travail, même si je m'épanouissais avec mes collègues, j'avais des responsabilités qui commençaient petit à petit à me consumer . En plus de travailler en semaine, j'avais des astreintes un week-end sur 2 (voire tous les week-ends en mai, c'était du 7 jours sur 7) et même si c'était plaisant au début de devoir gérer seule comme une grande, le besoin d'évasion commençait à se faire sentir : j'avais besoin de me retrouver mais ne savais pas trop exactement comment. Je ne savais pas vraiment ce qu'il me fallait pour me rencontrer, me sentir vivante et être de nouveau en harmonie avec mon quotidien.

Quitter mon boulot actuel et en trouver un autre ? C'était une possibilité mais ce n'était pas assez pour me rendre vraiment heureuse.

Depuis bien longtemps, j'avais envie d'expérimenter une vie à l'étranger mais j'avais refoulé cette idée juste parce que je ne savais pas trop comment faire pour sauter le pas. J'avais envie de faire un PVT en Australie ou Nouvelle Zélande mais j'avais beaucoup de jugements très arrêtés vis-à-vis de ce programme. Notamment celui de me dire "on ne trouve que des jobs peu qualifiés et inintéressants en faisant un PVT", "il faut voyager en backpack et vivre une vie de pauvre", "t'as plus 20 ans, le PVT c'est pour les étudiants pas pour les vieux comme toi" bref beaucoup de pensées plutôt catégoriques et critiques.
Et surtout, j'attendais juste le moment opportun depuis toujours.

J'attendais que quelqu'un me dise : "Tu tenterais l'aventure avec moi?". Personne n'était synchrone avec ce projet personnel à cette période. "Tu veux que j'entreprenne toutes les démarches à ta place pour te motiver?" Personne ne pouvait le faire pour moi. J'attendais que l'opportunité me soit servi sur un plateau d'argent (ce qui, probablement, ne serait jamais arrivé 😛) 

La vérité, c'est que :

1. Il n'y aura jamais de moment opportun, le moment, c'est tout de suite. Si nous attendons toute notre vie d'être prêt pour entreprendre une action, nous finissons par ne rien faire. Personne ne viendra toquer à notre porte pour dire "au fait, bro, c'est l'heure de poursuivre tes rêves là" ou "tiens, je viens te livrer ton rêve". C'est à nous de sauter le pas dès maintenant et tout se mettra parfaitement en place à partir du moment où nous l'avons décidé. Osez faire le saut et partez à la rencontre de vous-même !

2. Personne d'autre que nous-même décidera mieux de ce qui est parfait pour nous. Parfois c'est cette toute petite voix intérieure qui nous chuchote ce qui serait bon pour nous mais nous sommes tellement occupés par les brouhaha des autres que nous finissons par exécuter les désirs de notre entourage et ne jamais réaliser notre aspiration profonde.
Prêtez attention à cette petite voix et accordez plus d'importante à votre intuition qu'à celle des autres ou de la société en général. Go get what you want ! 

3. Beaucoup de personnes vous parleront de leur expérience personnelle mais gardez à l'esprit que chaque expérience est différente. Souvent, au lieu de garder en tête une expérience positive, nous allons nous approprier l'expérience négative d'une tierce personne pour nous persuader que nous faisons bien de rester à notre place (dans cette fameuse zone de confort) et de ne pas essayer plutôt que de tenter et au pire, échouer. Alors, lorsqu'une personne nous dit qu'une chose est impossible à faire : rappelons-nous qu'elle parle de ses propres limites et non des nôtres. Chaque expérience est unique et vous êtes unique.